Crazy itch radio réveil

14 septembre 2006

crazyitchradioreveil

Depuis presque 2 semaines, j'occupe un nouveau poste.
Plus de responsabilités, plus d'heures, plus de speed, plus de fatigue mais beaucoup plus intéressant!
Difficile de trouver un rythme de sommeil lorsque l'on se lève 6 jours sur 7 à l'heure où l'on se couchait le samedi soir et que l'on sort du boulot à l'heure où l'on y arrivait avant. Avant c'était avant ma pauvre dame, va falloir vivre avec!
A part m'injecter 3 bonnes doses de café dans l'oesophage, il a fallu trouver un moyen de se motiver à sortir du lit à 4h du matin. Alors comment se motiver à 4h pour aller travailler, alors que la plupart des gens sont encore tout chauds sous leur couette, ou certains même pas rentrés de leur soirée?
1. les gâteaux qu'on va s'empiffrer sur le canapé, la tête dans le gaz et les yeux fermés, en se disant "j'arriverai jamais à me réveiller".
2. La douche brûlante sous laquelle on va rester 15 bonnes minutes en se disant "il faut que je sorte, je vais être en retard".
3. Le café qu'on a à peine le temps de boire vu qu'on a trop trainé, en se disant "tant pis j'en reboirai un au boulot".
4. La musique dans la voiture, idéale pour se réveiller définitivement et arriver frais comme un gardon au boulot en se disant "heyyyyyyy youuuuuuuuuuuuuuuuuuuu, heyyyyyyyy youuuuuuuuu..."

Tout cela pour dire que le matin dans la voiture j'écoute le dernier BASEMENT JAXX "Crazy itch radio". Ce nouvel album est assez surprenant et varié.
Après une intro apocalyptique à la Battle Royale, le bordel habituel commence avec "Hush boy", sorte de RnB-funk futuriste suivant le chemin de "Oh my gosh". Vient alors "Take me back to your house" sorte de house-country pleine de guitare, banjos et de violons pour une montée de douceur simple et apaisante dans la lignée de "The time is now" de MOLOKO.
Comment résister à "Hey you"? Ce titre mélange les influences latino-tribales et house des deux premiers albums. Imaginez qu'Emir Kusturica se mette à la house et fasse la B.O. d'un film traitant du carnaval de Rio de Janeiro et vous êtes assez près du résultat: tout simplement énorme. Apparition surprenante de la part de la suédoise ROBYN.
L'album comporte également des titres plus posés comme "On the train" avec un côté jazzy-trip hop que l'on n'attendait pas du duo de Londres.
Le bordel presque insupportable mais tellement excitant revient avec "Run 4 cover" avec ses boucles entêtantes, ses rappeuses excitées et son refrain samba, rempli de sons dans tous les sens, qui rend presque fou: un titre assez usant.
Le calme revient avec "Smoke bubbles" RnB-trompettes avec des sons bien old school dignes d'une vieille série et de films d'Alfred Hitchcock. Puis "Lights goes down", titre posé qui plaira aux fans de LAMB, ETIENNE DE CRECY ou encore TELEPOPMUSIK: relaxant et intriguant de la part des JAXX.
"Everybody "est un montage-bidouille assez imprévisible de samples, voix et sons à la façon de THE AVALANCHE jusqu'à ce qu'un refrain funky entrainant s'installe pour faire claquer des doigts et bouger le torse. L'album est conclu par un titre assez deep house qui sonne assez ancien comme à l'époque de SHAZZ.
Un album divisé en 2 parties: une face de grosses pointures pour kicker les dancefloor et une autre face plus mystérieuse de ce duo talentueux.