Music is not...computer algebra
Respect envers un jeune homme talentueux issu de mon village (et oui!) et qui a signé sur le label qui apporte un coup de fouet et de renouveau dans la musique électronique. Je parle de JOHN LORD FONDA qui vient de signer son premier album chez CITIZEN RECORDS, le label créé par VITALIC.
Après une intro plutot inquiétante vient une reprise du célèbre
"Personal Jesus", machinisé un peu dans la lignée du son dur de TERENCE
FIXMER. On retrouvera un "extended mix" de cette reprise à la fin de l'album.
Ceux qui aimaient le son mélodieux et mélancolique de VITALIC/DIMA du temps des remixes de "Fadin'away", 'Take a walk", ou encore "Visions", vont être gâtés par certains titres. Je pense en particulier à "Erase my anger", sur lequel on peut deviner un certain goût de l'artiste pour DEPECHE MODE, et surtout le magnifique "So far away", véritable anthem pourtant désespéré mais qui nous fait volontier lever les bras en l'air. Ce morceau m'avait bluffé lors de la sortie du "Voltage E.P.", je suis donc ravi de le retrouver sur l'album, tout comme les autres tubes de cet E.P. On retrouve ainsi "Music is not computer algebra" et sa rythmique mécanique rappelant les débuts de DIMA, et "George" qui possède un côté dark-tech à la "Poetry (shit again mix)". Ces deux titres sont construits en montée jouissive qui aurait explosé le dancefloor des feu-teufs techno qu'accueillait l'espace Grévin: de la techno à l'ancienne pour le plaisir de nos oreilles et de nos jambes. "Slavery" est une sorte de hardtek saturée mais aérienne privilégiant au départ les nappes au rythme, avec une voix digne du "I would like to be the best Gigolo...tonight" d'AL FEROX. "Never change" avec son beat dur et froid et sa nappe intense qui comble les oreilles possède un côté apocalyptique. "Children" est un titre assez expérimental qui pourrait rappeler l'esprit de l'album "Wild light" de MOUNT SIMS.
Merci Citizen d'offrir la possiblité d'avoir ces titres sur CD. JOHN LORD FONDA apporte sa contribution au renouveau d'une techno qui s'endormait sur ses lauriers. C'est la nouvelle "french touch", fini la house filtrée bobsinclarée !!! THE HACKER, a quand une signature chez Citizen?
Une pensée pour Cédric.