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Electronic Limousine
8 mars 2008

GéNéRiQ

generiq

Aujourd'hui se termine le festival GéNéRiQ, 2ème du nom, qui se déroulait sur le nord est de la France et en particulier à Dijon. Un festival qui proposait une programmation riche et éclectique, illustrée par des visuels très beaux et travaillés. Malgré quelques déceptions, quelques mauvais choix et la sur-multiplication des "premières parties", c'est appréciable d'avoir ce genre d'évènement dans une ville qui n'est pas toujours très vivante. Espérons que ces initiatives seront reconduites et pourquoi pas s'appliqueront également au Zénith, qui pour l'instant reste cantonné dans un esprit "variétoche". A suivre...

Petit compte rendu:

Samedi 01: Premières parties pas forcément intéressantes. Les POLYSICS en "bleu de travail" orange nous ont fait sourire mais nous ne venions pas pour eux, nous venions pour VIVE LA FETE et l'incroyable Els qui a complètement retourné la salle avec sa grâce sexuelle et ses cris à rendre hystérique le public. Après une arrivée sur le fracassant "Vive la fête", le concert était un énorme moment de défoulement, en particulier pendant "Noir désir", "La vérité" ou encore "Maquillage", ou la salle hurlait les paroles à s'en briser la voix. Petite reprise excitante du mythique "Popcorn"
Avant de repartir nous avons vidé toute l'énergie qui nous restait sur le set ultra-motivant de GIRL TALK, ou comment danser sur des musiques qu'on aime pas forcément mais qui mélangées deviennent intéressantes.

Dimanche 02: CHRIS GARNEAU nous a bouleversé, par sa sensibilité, dans sa voix, dans ses paroles, dans son "au revoir", son humilité. Une très bonne découverte! La famille MORIARTY nous a amené dans leur univers folk si personnel et riche. La chanteuse et sa troupe sont très doués et auront eu le don d'être à la fois touchant et "dansant". Un moment de douceur, de simplicité  et d'apaisement dans un contexte particulier. Enfin la "tête d'affiche" est arrivée! Et voilà les têtes qu'on a fait ! THE DO étaient tout simplement mauvais. Le succès des ventes de leur album et leur sur-médiatisation leur est montée à la tête. Ils sont prétentieux, agaçant, trop sûrs d'eux et...mauvais! Même leur "tube" était mal joué. La voix de la chanteuse devient très vite "björkement" insupportable et l'idée même d'un rappel nous as donné la nausée. Au secours! Je suis reparti avec "Jimmy" des MORIARTY en tête et c'est tant mieux.

Jeudi 06: Le cadre était différent: l'athéneum, qui ne se prête pas à toute représentation et surtout qui nécessite un réglage du son bien différent d'une salle classique. Hélas la qualité de son n'était pas au rendez vous et le volume sonore beaucoup trop élevé. Après une première partie plutôt "banale", PATRICK WATSON était la bonne surprise de la soirée, un personnage très particulier pour une ambiance prenante avec notamment une chanson à nu, sans micro, qui a créé une certaine intimité entre lui et son public. Ensuite est arrivé un groupe lamentable qui nous as sérieusement cassé les oreilles. J'en ai profité pour me mettre par terre et piquer un petit roupillon en attendant la suite. Lorsque je me suis réveillé, le bruit était fini et bizarrement j'avais bien dormi. SEBASTIEN TELLIER est arrivé, égal à lui-même, à la fois touchant par sa musique et parfois consternant dans ses attitudes. On accroche ou pas. On notera un moment magnifique lors de l'enchainement parfait de "La ritournelle" avec "L'amour et la violence" probablement le plus beau titre de son dernier album. Ce moment était poignant et inoubliable. Le principal regret de la soirée était la qualité du son.

Vendredi 07: Tout le public venait pour VITALIC et ça s'est senti à tout moment, dans toutes les discussions (aux toilettes, au bar, dans la salle...) donc il a fallu être patient. Patient car ce qu'il y avait avant était vraiment pas intéressant, et pas suffisant pour qu'on leur porte notre attention. Si ce n'est pour voir les toges à facettes des CHROME HOOF qui nous ont imposé une musique métallique complètement insupportable, nous avons fort regretté d'être arrivés avant 2h du matin ou la soirée à vraiment commencé. THE SILURES ont retourné la salle avec entre autres "Fishnets", "Bells" et "Cardboard lamb" et des nouveaux titres très prometteurs. LINDA LAMB était plutôt radieuse et MOUNT SIMS, bien que timide, était toujours aussi beau. Un bon moment pour tout le monde, le meilleur de la soirée. Et c'est là la terrible erreur des organisateurs. Après tout juste 30 min de live de THE SILURES, et au lieu d'enchaîner avec le live de VITALIC que tout le monde attendait, est arrivé ARNAUD REBOTINI et son look à la DAVID CARRETTA gominé. Son live était plutôt intéressant mais il n'a pas réussi à captiver son public. L'excitation est retombée comme un soufflé, l'ambiance de son live ayant été plus adéquate en fin de soirée. Le public s'endort un peu et nous fatiguons progressivement. VITALIC est enfin revenu pour proposer son nouveau live. Et c'est peut-être là ma plus grande déception du festival. Bizarrement le live était assez plat et VITALIC a mis de côté la mélodie que j'aimais dans ses productions, pour privilégier le marteau piqueur. Fini les titres aérien ou symphoniques comme "Repair machines" ou "Poney part 1 et 2", il ne reste que des montées efficaces et qui excitent toujours autant la foule mais plus moi hélas. J'espère sincèrement que les nouveaux titres qu'il a proposé ne reflètent pas l'esprit du second album et qu'il va construire quelque chose de beaucoup plus mélodique et personnel comme l'est "OK Cowboy". Ou alors se concentrer sur THE SILURES qui était bien plus encourageant.

Bilan: Une très bonne initiative pour un résultat assez mitigé.

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